Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Yellowlove

17 mai 2007

Un morceau de tranquillité

mafamille

Un morceau de tranquillité. Voilà ce que je recherche le soir quand je me pose devant la télé à regarder Friends. La télé, c'est le seul endroit chez moi où personne gueule. A part les toilettes. Et encore. Si je reste dans les toillettes au-delà de cinq minutes, il y a soit ma soeur, soit ma mère, soit mon grand frère, soit mes petits frères, soit mon grand-père qui commence à s'exciter parce qu'une seule salle de bain pour pour huit personnes c'est vraiment peu. Donc je préfère regarder Friends. Tout le monde aime Frends dans ma famille. En fait, ma mère je sais pas si elle aime. Parce que ma mère n'a pas le temps de regarder la télé, elle doit toujours faire la vaisselle, passer l'aspirateur, laver des habits ou ranger. En tout cas, tout le monde à part ma mère aime regarder Friends dans ma famille. Personne ne gueule, personne ne bouge devant Friends. Enfin, des fois ça nous arrive de rire. Mais pas de parler. Personne le fait parce qu'on sait bien que le simple fait d'ouvrir sa bouche, même si c'est pour faire un simple commentaire sur la manière dont est habillée Phoebe ou même si c'est pour demander qui était l'ex no 12 de Rachel, provoquera l'ire de l'un ou l'autre des membres de la famille présent devant la télé. Alors personne ne parle. Et c'est mieux ainsi. Et je trouve devant Friends même si on est généralement au moins 4 ou 5 à regarder, ce morceau de tranquillité que je ne trouve nulle part ailleurs dans l'appartement.

Parce que oui, on habite un appartement. Et un petit appartement même. Trois chambres à coucher proprement dite. Il y en a une où dorment ma soeur et ma mère, et mon père pendant la journée (parce qu'il travaille de nuit dans un hôpital). Il y en a une où je dors avec mon grand frère et mon grand-père. Et il y en a une où dorment les trois petits frères. Ca fait trois personnes par chambre.

Je n'ai jamais compris pourquoi mes parents ont eu tellement d'enfants avec un si petit appartement (oui, trois chambre à coucher c'est raisonnable, mais vous avez pas vu la taille chambres). C'est vrai quoi, c'est pas en faisant des enfants qu'on aura un plus grand logis. Bien au contraire. Mes parents ne sont pas de bons logiciens, ça je l'ai toujours vu. Même quand j'étais en 2e primaire, ils arrivaient pas à m'expliquer ce que c'était la multiplication. Ils connaissaient leurs livrets, ça c'est sûr et il les connaissent bien mieux aujourd'hui parce qu'avec 6 enfants, on finit par connaître ses livrets sur le bout des doigts, mais ils ne voient pas ce qu'est une multiplication. Enfin, j'exagère, mais ils sont pas capables de réécrire trois fois trois, comme trois plus trois plus trois. C'est vraiment dingue. Sous cette optique, c'est pas étonnant qu'ils aient eu tellement d'enfants.

Cependant s'il y a quelque chose d'étonnant chez eux, c'est qu'ils m'aient eu, moi.

En effet, je ne suis pas un enfant comme les autres. J'aime tuer. J'aime tuer dans les jeux vidéo. J'aime tuer dans la réalité. Ca m'arrive pas tous les jours, qu'on s'entende. Ca m'arrive quand j'en ai l'occasion, quand je vois une fenêtre d'EMS ouverte, quand je me promène dans la forêt et qu'il n'y a personne, quand je suis dans un immeuble et que l'ascenseur ne marche pas et que les gens sont obligés de prendre les escaliers, il suffit de les pousser. Et ils meurent. Et ils n'existent plus, ils ne font plus de bruit. Un morceau de tranquillité
Oui, décidément c'est étonnant que mes parents soient parvenu à me produire. C'est étonnant que eux, qui donnent la vie si facilement ont un enfant, qui la retire si facilement.

On dit que les adolescents font souvent une crise d'adolescence pendant laquelle ils recherchent leur identité, et qu'ils se comportent exactement de la manière opposée à leurs parents. Peut-être que je suis en train de vivre cette fameuse crise. Ce qui est certain, c'est que je recherche un morceau de tranquillité.

Isa.

Publicité
Publicité
15 mai 2007

Le jour où

Je crois en les autres. Je ne crois pas en moi. Ou plutôt je ne crois plus en moi.

Le jour où j'ai cessé de croire en moi, je m'en suis pas aperçu. C'est plutôt venu avec le temps. Quand je me suis aperçu que les autres pouvaient ouvrir une bouteille, qu'ils pouvaient pondre un texte, qu'ils pouvaient résoudre une équation du seconde degré, qu'ils pouvaient avoir des amis, qu'ils pouvaient bricoler, qu'ils pouvaient installer un logiciel, qu'ils pouvaient prendre le train tout seul, qu'ils pouvaient lire les bande-dessinées qu'ils désiraient, qu'il pouvaient et que moi je ne pouvais pas.

Quand je me suis aperçu que je ne croyais plus en moi. Tout a été plus simple.

J'ai pu me suicider.

7 mai 2007

Un rien.

trainCRC'est les paysages qui défilent à travers la vitre du train. La vitre du train prend de la consistance et de l'épaisseur lorsqu'elle est traversée par un rayon de soleil. Sur cette vitre on voit de la poussière révélée par ce rayon. Il y a au loin une montagne pas très haute. Et tout près il y a des champs. Jaunes, ocres, verts. Ocres, verts. Verts. Dans ma tête il y a de la musique toute calme et dans mes yeux le semblant d'une larme. Sur ma peau je sens la vitesse. Il y a des arbres qui m'arrivent en plaine figure, et des ponts et des nuages aussi.

Vic.

2 mai 2007

Bonjour...

Je te dit un bonjour pour une chouette journée.

Vic.

19 avril 2007

Créativité!

Scan_017

Publicité
Publicité
19 avril 2007

Une femme...

IMAGE_00315Telle une femme...

Par Vic.

12 avril 2007

Un texte.

Tous les soirs, avant de se payer son traditionnel potage aux potirons à 5 sous, mathieuMathieu allait au cinéma. Il y rêvait. Au cinéma, il rencontrait, le luxe, l'intelligence, la passion, l'amour, la peur, la haine, la mort, tous ces sentiments qu'il ne rencontrait pas hors du cinéma.

Mathieu rêvait d'être un personnage de film, il rêvait que sa vie prenne une tournure fantastique telle qu'elle vaudrait la peine d'être racontée dans un film. En même temps, ne chérissait-il pas par dessus tout sa petite vie? Se sentait-il vraiment capable de rendre sa vie intéressante? Non.

Il préférait "6 heures du matin-lever - douche - café dans le café - 7 heures- aller à la fabrique de casseroles (C'est ce qu'il vendait)- faire les comptes- faire du porte à porte pour tenter de vendre ses casseroles - manger un sandwich- faire du porte à porte - faire les comptes- aller à la fabrique de casseroles- se doucher à la gare- aller au cinéma- prendre sa soupe en rêvant au film- se coucher- rêver."

C'était plutôt répétitif.

C'est pourquoi, des fois, Mathieu rêvait de vendre autre chose que des casseroles, des fois même, il  rêvait de devenir comptable, de travailler dans un bureau, des fois encore, il rêvait à la jolie fille souvent assise à côté de lui dans le bus, ou des fois, il rêvait de lire un livre.

Jamais pourtant, rien de parvenait à rompre sa tranquille tranquillité et à laisser la chance à un événement extraordinaire de se passer dans sa vie.

Et pourtant, sa vie avait vraiment besoin de devenir extraordinaire.

Tout commença le jour où beaucoup d'allemands vinrent s'installer dans la ville. Mathieu entreprit de prendre des cours d'allemand, afin d'écouler plus facilement son stock de casseroles.

Isa.

2 avril 2007

Moi-la chaussure.

chaussure_clown_1L'autre jour en réfléchissant au sens de la vie, j a' enfin su ce qui pourrait y être chouette... Ben ma plus grande joie serait d'être une chaussure en rayon. Rien  qu' à imaginer de regarder les autres chaussures à côté de moi...Certaines qui se feraient essayer, d'autre se feraient acheter! Sa doit être tellement trippant...ahhaha, le rêve! Et je me poserais des questions existentielles de la plus haute importance: "Me ferais-je acheter un jour?" "Quelqu'un qui a des pieds qui pue, vas-t'il m'essayer?" C'est pas mieux que dans la  vraie vie !

Vic-la chaussure.

30 mars 2007

Bisous

Trouvez l'erreur!

Image_91Image_92Image_93

Image_94Image_90Image_95Image_96

Alors?

isa, vic, lolo

vic, isa, lolo

vic, lolo, isa

isa, lolo, vic

lolo, isa, vic

lolo, vic, isa.

26 mars 2007

Elle.

img_1604_6484_1Mais que fait-elle là? Elle, si pure avec son regarde bleu, ses cheveux noirs. Elle, si inhabituelle, si timide. Mais pourquoi est-elle né ? Pourquoi? Que deviendra t'elle dans dix ans? Elle ne mérite pas la vie! Elle ne mérite pas...

L'erreur était présente, incontestable. Elle était née! C'était sûr qu'elle était née! Et tout cela à cause d'un plaisir égoïste de deux personnes. De deux personnes qui s'aimaient hier et qui ne s'aiment plus aujourd'hui. Deux personne à l'existence si insignifiante qui autrefois se battaient avec leur destin et qui aujourd'hui ne se battent plus pour rien. Cela a t’il un sens quelconque? Le sens de la vie: la jeune fille, elle était née. La jeune fille aux yeux clairs, aux yeux couleur des larmes. C'est d'autant mieux, on ne verra pas quand elle pleure. Voila également un fait: elle a une petite bouche. On ne verra pas quand elle sourit! C'est un cadeau.

Elle débute sa vie. Elle n'avait pas le choix, car c'était la faute à ses parents!Elle a des problèmes comme tout le monde. Des problèmes qui grandissent avec l'âge, car c'est proportionnel. Elle est renfermée sur elle-même, elle ne vit pas et elle n'a jamais vécu. Elle est juste présente dans la vie, telle une spectatrice anonyme qui voit tout, qui observe. Elle est très calme. Aussi, elle aime la musique; mais elle n'aime pas la réalité du monde qui l'entoure. Non, elle n'est pas complexée. Pas du tout! Maintenant Elle est une adolescente. Elle vit. Elle vit aux couleurs des paysages. Elle n'a jamais aimé ce que les autres autour semblaient apprécier. Elle semblait différente...peut-être, quelque part, peut-être pas. Maintenant elle est grande, et c'est maintenant que commencent les accords, les arpèges, les ornements...  

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Yellowlove
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité