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Yellowlove
1 février 2007

le salaud il m'a largué!

Hier, il m'a largué. En pleine rue.

"J'ai l'impression de beaucoup t'avoir fait souffrir ces derniers temps, comme mes sentiments pour toi ont changé et qu'ils changent encore constamment, j'ai vraiment pas envie que tu souffres encore alors je me suis dit que ce serait mieux... si.... on arrêtait de se voir."

Après des larmes et des larmes:

"J'aimerais tellement être plus agressive, mais j'arrive pas, j'arrive pas."

"T'es égoïste, à cause de toi, je vais louper mes examens (P.S. ils sont la semaine prochaine), je vais louper mon année, je vais rater ma vie." Et je l'ai frappé, deux fois sur la tête. Evidemment, il n'a pas eu mal.

Je me suis effondrée par terre, j'ai jeté mes lunettes, j'ai pleuré pleuré pleuré. Et j'ai mis ma tête contre ses genoux.

"Pense à tous les bons moments qu'on a passés ensemble, je t'en supplie, je t'en supplie"

"C'est justement pour ne pas oublier ces bons moments que je te quitte, sinon on s'engueleraient et ça les effaceraient."

"Ce n'est pas un hasard, si un jour je t'ai ajouté dans mes contacts (msn, mais je l'ai pas dit, je trouvais pas suffisamment romantique)."

Il ne dit rien.

"Un jour, je t'ai vu passer devant chez moi en longboard et je me suis dit... que... un jour nous nous connaitrions. Je ne savais pas qui t'étais, d'où tu venais, je savais que j'allais t'aimer."

Il ne dit rien.

"Un jour, je t'ai rencontré et nous avons parlé. Ce jour-là, je me suis dit que la fiction dépassait la réalité."

Il ne dit rien.

"Un jour, tu es sortie avec Claire, j'étais malheureuse, mais j'ai survécu, car je n'avais pas perdu cet espoir de vraiment te connaître."

Il ne dit rien.

"Un jour, j'ai pu t'approcher, nous nous sommes embrassés dans un cimetière. Ce jour-là, je me suis dit que la fiction dépassait réellement la réalité."

Il ne dit rien.

"Et aujourd'hui, tu me quittes et j'ai l'impression que le cauchemard dépasse la réalité. J'en peux plus, sors-m'en, sors-m'en."

Il ne dit rien.

"Tout à l'heure, alors que je devais prendre le train pour te voir, il ne me restait que deux minutes pour aller à la gare. Alors je me suis dit que si je ratais le train, tu me quitterais. J'ai couru de toutes mes forces, comme je n'avais jamais couru. Je suis arrivée sur le quai, j'ai ouvert la porte du train et... le train ne s'est pas ouvert. Et j'ai raté le train... mais de si peu, il aurait suffi d'une personne en moins pour me boucher le passage... j'ai raté le train... mais de si peu."

Il ne dit rien.

"J'aurais voulu faire tellement choses avec toi, j'ai jamais osé te le dire, jamais. J'aurais voulu qu'on ait une vraie relation, j'aurais aimé que tu me critiques, que tu m'obliges à faire des chsoes, j'aurais aimé que notre amour ne reste pas toujours aussi parfait. Que notre amour ne soit pas juste lisse, qu'on avance ensemble."

"Tu as froid, tu as besoin de rentrer. Moi, j'ai besoin d'être seul."

Et il me balance son paquets de mouchoirs. Son dernier cadeau.

Le salaud!

Isa, snif...

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